Depuis de nombreus années, les viticulteurs du bassin languedocien saisissaient leurs élus, desespérés face à une situation de profonde injustice. Alors que leurs cuves restaient pleines, du vin étranger, notamment venu d'Espagne, était vendu à bas coût dans nos supermarchés en présentant des étiquettes créant volontairement la confusion dans l'esprit du consommateur, en lui laissant penser que le vin qu'il achetait était français. Au cours de l'été 2018, la Direction Générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes avait publié les fruits d'une enquête qui révélait que 10 millions de bouteilles de rosé espagnol avaient été maquillées en vin français !

Au mois d'avril 2018, j'avais déposé des amendements au projet de loi EGALIM pour clarifier l'étiquetage des vins.

 

Cependant, à la fin de la même année, le Conseil constitutionnel saisi par les sénateurs avait considéré ces amendements, comme une vingtaine d'autres amendements adoptés, comme des cavaliers législatifs n'ayant pas de rapport avec la loi EGALIM pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable.

Aussi les députés de la majorité ce sont mobilisés pour porter une proposition de loi qui reprend mes amendements.

Je suis heureux de pouvoir apporter, à travers cette proposition de loi qui devrait être examinée à l'Assemblée nationale en mai prochain, un soutien concret et une reconnaissance du savoir-faire de nos viticulteurs.